Comment créer le meilleur roll-up publicitaire

Le roll-up, un support nomade et polyvalent

Petit rappel sur ce qu’est un roll-up et ses avantages :

• Description : Un roll-up se compose d’une bâche imprimée (généralement en PVC ou polyester indéchirable) avec en bas une barre rigide enroulée dans un boîtier métallique. On déroule la bâche qui est maintenue en haut par une tige télescopique ou emboîtable fixée à la base. En quelques gestes, le visuel est tendu et visible sur environ 85 cm à 100 cm de large, pour 200 cm de haut en moyenne. Il existe aussi des roll-ups extra larges ou plus hauts, selon les besoins (blog.exaprint.fr). Une fois l’événement fini, on retire la tige, et la bâche se ré-enroule automatiquement dans le boîtier (grâce à un mécanisme à ressort). L’ensemble se range dans un sac de transport.
• Avantages :
  • Mobilité : Léger (3 à 5 kg) et compact une fois rangé, il se transporte facilement dans le coffre d’une voiture ou même en avion. Idéal pour les commerciaux nomades ou les salons à répétition.
  • Installation facile : pas besoin d’outil, 30 secondes suffisent pour le monter. Une personne seule peut le faire.
  • Impact visuel : Avec sa hauteur imposante (~2m), un roll-up se voit de loin. Il permet d’augmenter la visibilité de votre marque dans un salon bondé, ou d’habiller un coin de boutique sans prendre de place au sol (faible encombrement, juste la base).
  • Économie et réutilisation : Un roll-up standard coûte quelques centaines de francs/euros pour l’achat (structure + impression). Il peut être réutilisé de très nombreuses fois si on en prend soin. On peut aussi remplacer le visuel dans la cassette si votre message évolue (selon les modèles, plus ou moins facilement). Donc c’est un investissement rentable.
  • Polyvalence : On peut l’utiliser en intérieur principalement, mais certains modèles avec une bâche spécifique et une base lestée résistent à un usage extérieur ponctuel (pas en pleine tempête non plus !). En intérieur, il sert partout : salons, journées portes ouvertes, conférence de presse, séminaire, point de vente, etc. Il fait office de mini stand publicitaire à lui seul (blog.exaprint.fr).

Bref, le roll-up se positionne comme un support de comm indispensable pour qui fait de l’événementiel ou veut renforcer sa PLV (publicité sur lieu de vente).

Choisir le bon format et modèle de roll-up

Avant de plancher sur le design, il faut sélectionner le roll-up qui convient à vos besoins :

• Dimensions : Le format le plus courant est ~85×200 cm (largeur x hauteur du visuel). Il offre un bon compromis entre visibilité et encombrement sur un stand. D’autres largeurs existent : 100 cm, 120 cm, voire 150 cm pour un maxi roll-up. Pensez à l’espace dont vous disposerez : sur un petit stand de salon, un roll-up de 85 cm est idéal à côté d’une table. Si vous avez un grand fond de stand, vous pouvez mettre deux roll-ups de 85 pour encadrer, ou un de 120 pour couvrir plus. En hauteur, 200-215 cm est standard (plus haut, ce serait difficile à monter et hors champ visuel). Notez que la partie basse du visuel (~10-15 cm) reste souvent dans le socle ou n’est pas lue facilement, on y met généralement pas d’info cruciale (juste un fond de couleur ou un logo en bas). Certains roll-ups sont plus petits (table top ou 60×160) pour d’autres usages, mais ici on parle du classique format kakemono.
• Qualité de la structure : Il existe des roll-ups premier prix et des plus robustes. Les différences : matériau du boîtier (aluminium plus ou moins épais), stabilité (certains ont des pieds déployables pour plus d’équilibre), facilité pour changer la bâche (cartouche interchangeable par ex.). Si vous comptez en faire un usage intensif (beaucoup de déplacements, montages/démontages fréquents), investissez dans un modèle de qualité, plus durable (avec un bon mécanisme d’enroulement qui ne lâchera pas). Les haut de gamme ont parfois une tension de bâche réglable, ou des mâts plus rigides. Pour un usage ponctuel, un standard suffira.
• Monoface ou biface : La plupart des roll-ups sont monofaces (un visuel imprimé côté front). Mais il existe des roll-ups double face : deux bâches dos-à-dos, pour être visibles des deux côtés. Pratique si votre stand est au milieu d’une allée ou pour mettre en vitrine visible intérieur/extérieur. Attention, c’est un peu plus cher et souvent un peu plus lourd, mais ça peut doubler l’impact.
• Roll-up extérieur : Si vous avez besoin d’un kakemono pour l’extérieur (devant un magasin sur trottoir, festival plein air, etc.), il y a des modèles spécifiques : base souvent en plastique à lester (avec de l’eau ou du sable), deux pieds larges, une bâche plus épaisse ou micro-perforée pour résister au vent. Ce sont plutôt des L-banners ou X-banners extérieurs. Le roll-up enrouleur classique n’aime pas trop le vent (effet voile). Donc ne mettez pas un roll-up standard dehors par grand vent, il risque de tomber et de s’abîmer.
• Remplacement de visuel : Si vous pensez réutiliser la structure pour différents visuels (par ex, messages saisonniers), regardez si le modèle le permet. Sur certaines structures, on peut commander juste de nouvelles bâches à la bonne dimension et les installer (soit par un système de clips, soit en collant/tendant sur le rouleau interne – c’est parfois un peu technique). D’autres modèles sont quasi scellés, difficile de changer l’image sans tout démonter. Renseignez-vous auprès du fournisseur (certains offrent la re-tension ou changement moyennant frais). Parfois, il est plus simple/économique de racheter une structure avec visuel que de remplacer juste la toile, ça dépend.

Une fois le matériel choisi, passons au design du visuel. C’est le point crucial pour capter le regard et communiquer efficacement.

Concevoir le visuel de votre roll-up publicitaire

Contraintes et astuces de design spécifiques au kakemono :

• Respecter le sens de lecture vertical : Un roll-up se lit de haut en bas (et de loin). Mettez donc les informations dans un ordre logique descendant. Le logo ou slogan en haut, à hauteur de regard, pour identifier l’exposant ou attirer l’attention (ecrirepourleweb.com). Au centre, le message principal, image ou bullet points clés. En bas, les infos pratiques ou le contact (c’est la dernière chose vue quand on s’approche). Évitez de mettre un long texte en bas, peu de gens se pencheront pour lire des petites lignes à 30 cm du sol. Contentez-vous du nécessaire (site web, QR code, etc. en bas). Comme souvent, moins c’est mieux : un roll-up n’est pas un poster explicatif, c’est un appel visuel. Il doit donner envie de venir vous parler ou de prendre un flyer pour en savoir plus.
• Grand visuel et accroche forte en haut : Utilisez une image de qualité haute résolution (impression sur 2m de haut nécessite au moins 150 dpi à taille finale, donc un fichier de ~5000 px de haut). Cette image doit illustrer votre activité ou capter l’attention par son esthétique. Par exemple, une belle photo de votre produit en situation, ou une personne utilisant votre service avec le sourire. Évitez les images pixellisées ou trop génériques de banque d’images qui n’apportent rien. Accompagnez-la d’un titre court percutant, votre accroche marketing. Par ex : “Une publicité qui marque les esprits” (si c’est votre slogan, comme Veentis). Ce titre doit être lisible à plusieurs mètres, donc utilisez une police large, contrastée sur le fond. Selon une source experte, “Le roll-up doit se voir de loin… mots et images doivent être grands et lisibles, reconnaissables de loin” (ecrirepourleweb.com). Évitez les textes en paragraphe.
• Hiérarchie visuelle et espaces : Structurez le contenu en blocs espacés (utilisez des zones de couleur ou des séparations si besoin). Par exemple : bloc haut = logo + tagline; bloc milieu = quelques points forts ou avantages; bloc bas = coordonnées. Utilisez des listes à puces pour vos messages clés au lieu d’une phrase longue. Par ex : “• Communication visuelle sur mesure • Impression grand format • Pose incluse”. Trois ou quatre puces max, pas plus. La hiérarchie doit être claire : ce qui est le plus important en plus gros. Un roll-up doit être compréhensible en 3 secondes. Demandez-vous : qu’est-ce que quelqu’un doit retenir en le voyant ? Probablement votre nom et ce que vous proposez. Donc ces deux éléments doivent sauter aux yeux. Tout le reste (site web, slogan élaboré, détails) vient après et peut être plus petit.
• Charte graphique cohérente : Utilisez vos couleurs de marque, votre style, pour que le roll-up soit en harmonie avec vos autres supports (stand, brochures…). Respectez la charte (logo sur fond correct, etc.). La cohérence renforce la reconnaissance. Si vous avez une photo de fond en plein cadre, assurez-vous que les textes par dessus restent lisibles (au besoin, ajoutez un filtre semi-transparent derrière les textes pour contraster).
• Éviter la surcharge : On voit souvent des roll-ups trop chargés : 5 polices différentes, 10 logos de partenaires, 3 photos… Non. Mieux vaut un seul visuel fort, une ou deux polices maxi (par ex une sans-serif pour titres, une serif pour un mot-clé, mais pas plus). Concernant les logos de partenaires, si c’est nécessaire (par ex obligatoire de mentionner les sponsors), placez-les en bas plus petit sur une bande dédiée, ainsi ils n’interfèrent pas avec votre message principal. Ne mettez pas de fonds trop bariolés ou de motifs qui rendent la lecture difficile. La simplicité et l’élégance priment pour un impact pro. Rappel d’une règle : “Restez simple et explicite… Une surabondance d’informations est déconseillée” sur un roll-up.
• Fond perdu et zone non visible : Parlez à votre imprimeur ou vérifiez le gabarit : sur un roll-up, il y a souvent ~5 cm en bas qui restent enroulés dans la base ou ne sont pas trop visibles. Il faut prolonger le fond sur cette zone (fond perdu), mais ne pas y mettre de texte important ni logo coupé. Parfois aussi en haut 1-2 cm sont dans la barre de serrage. Tenez compte des bleeds (généralement 5 mm de fond perdu sur tout le pourtour pour la coupe, plus la marge d’enroulement en bas). Les imprimeurs fournissent souvent un gabarit PDF. Utilisez-le pour placer vos éléments en sécurité.
• Relecture et test de lisibilité : Avant d’envoyer en impression, faites imprimer en petit (A4 par ex) votre design et posez-le à 2-3 mètres. Voyez-vous clairement le message principal ? Montrez-le à quelqu’un qui ne connaît pas et demandez-lui ce qu’il retient en 3 sec. S’il n’est pas capable de dire “c’est la société X qui fait Y et propose Z”, revoyez la copie. Vérifiez aussi orthographe, numéros de téléphone, horaires (si vous en mettez) – c’est bête de se trimballer une erreur pendant 10 salons…

Bien utiliser le roll-up lors de vos événements

Une fois conçu et imprimé, quelques conseils pour exploiter au mieux votre roll-up :

• Placement stratégique : Sur un stand d’exposition, mettez le roll-up sur le bord ou à l’entrée de votre espace, là où il sera vu par les passants. Ne le planquez pas au fond derrière vous. Par exemple, placé à gauche ou droite de l’ouverture du stand, il attire le regard du flux dans l’allée. Si vous avez 2 roll-ups, vous pouvez “encadrer” votre stand. En boutique, placez-le près de l’entrée ou dans un point focal du parcours client. Rappelez-vous qu’il sert d’accroche à distance : il faut qu’il soit bien en vue, pas obstrué par d’autres éléments.
• Stabilité et sécurité : Assurez-vous que le roll-up est bien monté et stable. S’il a des pieds pivotants, sortez-les correctement. Le mât doit être bien enfoncé dans son logement. Évitez de le mettre dans un courant d’air fort (une porte ouverte sur l’extérieur par grand vent = risqué). Si le sol est inégal, faites attention que le roll-up ne vacille pas. On a vite fait de renverser un roll-up en le heurtant – pas de gros danger mais ça fait désordre. Certains mettent un petit poids sur la base s’ils craignent une chute (mais normalement pas nécessaire en intérieur).
• Soignez l’entourage : Un beau roll-up peut perdre de son impact s’il est entouré de bordel. Par exemple, ne le collez pas contre une pile de cartons ou une plante qui en cache la moitié. Laissez-lui un peu d’espace. De même, s’il est en vitrine, faites en sorte qu’un éclairage le mette en valeur le soir. Un spot orienté dessus peut faire ressortir les couleurs et attirer l’œil (et évitez les reflets sur la bâche si possible).
• Interaction : Le roll-up est là pour faire venir les curieux. Mais c’est à vous ou vos commerciaux de prendre le relais une fois qu’une personne s’arrête devant. Ne comptez pas sur le roll-up pour tout dire. Par exemple, sur un salon, si quelqu’un lit votre roll-up 5 secondes, profitez-en pour l’aborder : “Bonjour, je vois que vous êtes intéressé par [votre accroche du roll-up]. Je peux vous en dire plus si vous voulez.” Le roll-up a brisé la glace en attirant, à vous de concrétiser en discussion.
• Entretien : Rangez-le soigneusement dans son étui après usage, pour éviter rayures sur la bâche ou choc sur le mécanisme. Ne le laissez pas traîner sans protection dans le coffre avec du matériel qui pourrait l’abîmer. Nettoyez la bâche si des traces de doigts ou de poussière apparaissent (un coup de chiffon doux humide, surtout pas d’alcool ou solvant qui pourrait altérer l’impression). Bien entretenu, votre roll-up fera des dizaines d’événements.
• Évolution du message : Si votre design mentionne une date ou une promo temporaire, pensez à ce qu’il devient après. C’est souvent mieux de rester générique (ex: “Nos services” plutôt que “Promo printemps 2025” sauf si vous êtes ok pour changer la bâche plus tard). Autrement, une fois la date passée, le roll-up devient caduc. À la limite, si c’est un événement daté annuel, vous pourrez recoller un sticker par-dessus l’année pour la mettre à jour (pas très pro, mais astuce de dépannage).

Erreurs courantes à éviter

Pour récapituler quelques écueils déjà évoqués mais importants :

• Texte trop petit : Si on ne peut pas lire à 2-3m ce qui est écrit, c’est loupé. Pas de paragraphe en police 12 par pitié. Visez du 20-30 minimum pour des infos secondaires, et du 60-100 pour le titre (en points typographiques).
• Trop d’informations : L’envie d’utiliser tout l’espace est forte, mais résistez. Un roll-up n’est pas un catalogue complet. Allez à l’essentiel. “Trop d’info tue l’info” est particulièrement vrai ici (blog.exaprint.fr).
• Mauvais contrastes : Évitez les textes clairs sur fond clair, ou foncés sur fond sombre, etc. Pensez que l’éclairage des halls n’est pas toujours optimal. Un bon contraste (noir/blanc, jaune/noir, etc.) s’impose.
• Images floues ou déformées : La mise à l’échelle d’images pour grand format cause souvent des problèmes si la source n’est pas assez définie. Vérifiez à 100% zoom sur écran la qualité. Pareil, ne prenez pas une petite image et ne l’étirez pas : elle deviendrait floue. Mieux vaut pas d’image qu’une moche.
• Oublier la cible : Concentrez le message sur le bénéfice client, pas uniquement sur vous. Par exemple, “Logiciel X – boostez votre productivité de 30%” est plus parlant que “Logiciel X – module ERP v3.5 multi-plateforme” qui est jargon. Selon l’audience du salon, adaptez le langage. Un roll-up sur un stand très B2B technique peut être plus sobre/tech, alors qu’en B2C il faut taper dans l’émotionnel/slogan.
• Ignorer les règles de la marque : Si vous représentez une franchise ou marque qui a des guidelines, respectez-les. Par exemple, usage correct du logo, couleurs officielles. Un roll-up qui s’écarte de l’identité visuelle globale fait désordre et peut être refusé par le département marketing de la marque.
• Attendre la dernière minute : Impression grand format prend un certain temps (parfois 2-3 jours, plus livraison). Ne vous y prenez pas la veille d’un salon, sinon vous paierez un express cher ou risquez de ne pas l’avoir à temps. Idéalement, finalisez le design 2 semaines avant l’événement, envoyez en impression 1 semaine avant pour avoir de la marge en cas de souci.

Conclusion

Le roll-up publicitaire est un support flexible et percutant qui, bien exploité, peut grandement améliorer votre visibilité lors de manifestations ou sur votre lieu de vente. En récapitulant :

• Il faut choisir une structure adaptée (dimension, robustesse) pour vos usages prévus.
• Concevoir un visuel clair, hiérarchisé, en accord avec votre identité graphique, et surtout lisible de loin (ecrirepourleweb.com).
• Mettre l’accent sur le message principal et l’accroche, sans surcharger.
• L’installer à un endroit judicieux et l’utiliser comme un atout pour engager la conversation avec vos prospects.
• Enfin, en prendre soin pour qu’il dure dans le temps.

Lorsqu’un roll-up est réussi, il joue le rôle d’un commercial silencieux qui attire le regard et communique vos points forts en un clin d’œil. Il complète parfaitement vos autres supports : il peut donner envie de prendre le flyer détaillé ou de venir échanger avec vous.

Que vous soyez une PME suisse exposant à votre premier salon ou un commerçant cherchant à doper l’attention en boutique, investir dans un ou plusieurs roll-ups bien conçus est une excellente idée. C’est un outil relativement économique et qui vous servira lors de multiples occasions pour valoriser votre image de marque.

Alors, prêt à dérouler un message percutant sur votre prochain kakemono ? Suivez nos conseils, et vous serez en mesure de réaliser un roll-up publicitaire dont l’impact sera à la hauteur de votre ambition : attirer, informer et convaincre en toute simplicité. Bonne création et bon succès pour vos futurs événements !